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Arguments

Les arguments pour l’utilisation des robots dans la médecine sont nombreux. Quand on parle de l’utilisation des robots dans la médecine, plusieurs enjeux et questions entrent en jeu.

 

Tout d’abord, l’un des premiers enjeux est la sécurité. Les robots sont des intelligences artificielles, ils ont un grand lien avec l’informatique. Ainsi, des chercheurs ont voulu tester si ces robots pouvaient être facilement piratés.

 

Nous avons pu lire dans un article qu’il était assez simple de hacker un robot et que le hackeur pouvait même prendre le contrôle du robot à distance. Selon les chercheurs, il faut que de nouvelles approches de sécurité soient développées afin que la sûreté devienne maximale.

 

Le fait que le robot puisse être piraté pendant une intervention est un grand désavantage car les patients peuvent devenir plus réticents.

 

Les robots coûtent chers, il faut compter plus de 2 millions d’euros pour un robot Da Vinci ainsi qu’une maintenance par an élevée à 200 000 euros ainsi que 200 euros par instrument à renouveler pour les interventions (exemple : les pinces). Tous les hôpitaux ne peuvent donc pas se permettre d’avoir des robots chirurgicaux.

 

Comme ce sont des robots qui opèrent, il peut y avoir des problèmes techniques. Plusieurs personnes sont décédées suites à de tels problèmes. Cependant, que faire si un tel problème arrive ? Sur qui rejeter la faute ?

 

Les robots peuvent aussi amener à une suppression de postes. En effet, on peut se demander si plus on favorise l’utilisation des robots moins il y aura d’assistants ou d’infirmières ou autres ?

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De plus, est ce que l’utilisation des robots va demander aux chirurgiens des qualifications différentes de celles qu’ils ont aujourd’hui ? Devront-ils en plus de connaître les bases des gestes chirurgicaux apprendre aussi l’informatique et la robotique ?

 

Aujourd’hui, les chirurgiens qui utilisent les robots n’ont eu qu’un jour et demi de formation pour apprendre à se servir du robot. Cependant, ce n’est pas forcément suffisant pour bien mémoriser les gestes et pour que cela devienne une habitude selon le Professeur Jacques Hubert, du CHU de Nancy.

 

D’autre part, les opérations avec assistances robotiques sont limités. Le choix de certains outils est imposé par l'utilisation du robot. Le chirurgien orthopédique, par exemple, est contraint d'utiliser les prothèses compatibles avec la machine utilisée et celles-ci ne coïncident pas forcément avec celles qu'il avait l'habitude de poser.

 

Ensuite, il y a une perte de temps à l’initiation à la machine : actuellement, avec le temps d’initialisation de la machine, une intervention conventionnelle d'une heure et quart est rallongée d'une vingtaine de minutes en utilisant un robot.

 

De plus, une mise à jour des logiciels est importante : outre les observations précédentes, il y a lieu de s'assurer régulièrement des performances de l'informatique de commande et de suivre les mises à niveau des programmes.

 

Un autre inconvénient est le fait que le robot diminue les contacts humains qui sont nécessaires pour expliquer ou rassurer les patients. Effectivement, le social au sein d’un hôpital est un élément très important lors de la prise en charge des patients mais aussi de leurs proches qui peuvent être plus ou moins inquiets et aimeraient être suffisamment renseignés. Or avec l’apparition des robots au sein du milieu médical cet aspect humain tend à disparaître et cela réfrène certaines personnes susceptibles d’avoir recours à des interventions robotiques.

 

L’utilisation des robots possède aussi de nombreux avantages. En effet, elle facilite les opérations. Les incisions sont moins grosses et moins profondes ce qui est très avantageux pour le patient car il pourra récupérer plus rapidement et souffrira moins. La robotique limite donc les complications post-opératoire notamment grâce à la chirurgie mini-invasive.

 

De plus, certaines interventions sont plus rapides car facilités par les machines. La précision des gestes du chirurgien est aussi plus importante car ses tremblements sont éliminés par le robot.

 

Enfin, le marché est important, car la médecine est devenue indispensable de nos jours et 4 millions d'opérations chirurgicales se déroulent en France chaque année.

 

Mais l’argument le plus important pour l’utilisation de robots dans la médecine est que les opérations faites avec des robots sont déjà monnaie courante et ne tarderont donc pas à devenir majeures.  

 

La robotique molle peut être une alternative parmi toutes les autres manière d’opérer. Elle évite au patient une incision dans le cas d’une ingestion d’un nano-robot ou une mini-incision dans le cas d’un mini-robot.

 

En plus d’avoir un coût de fabrication peu élevé, les robots mous offrent plus de possibilités que les autres. Ils peuvent êtres conçus avec une imprimante 3D . L’institut Max-Planck de Stuttgart a présenté un robot mou de 4 mm destiné à être avalé, il peut marcher, sauter et nager dans le corps humain. Il pourrait ainsi déposer des médicaments à des endroits très précis. Cette mobilité accrue est le point fort des robots mous.

Enjeux

La sécurité : Comme on a pu le voir précédemment la sécurité n’est pas encore garantie à 100%. Pour une grande part de la population, les machines ne seraient pas fiables.

La responsabilité : Si il y a un problème avec la machine dans une opération et que le patient meurt, la responsabilité de sa mort doit être attribuée au constructeur de la machine, au médecin ou à l'hôpital ?

Le relationnel et l’humain : Dans le cas où les machines remplaceraient une grande partie du corps médical, l’absence de présence humaine pourrait manquer.

L’économie : Le prix d’une opération avec un robot est très importante (exemple : da Vinci augmente son coût d'environ 2 000 €) ce qui pourrait empêcher les personnes de classe moyenne de pouvoir en profiter.

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